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UNE SAGA DE TRESSEURS AUVERGNATS : ÉPISODE 7 - XAVIER OMERIN

Xavier Omerin et son père Michel lors de la visite de Jean-Dominique Senard, alors Président de Michelin

TEMPS DE LECTURE
5 minutes

Thibault Omerin, fondateur du Tresseur, dont vous connaissez les lacets colorés et personnalisables, est né dans une famille de tresseurs, forte de six générations successives dans le domaine.
Outre le savoir-faire qui se transmet au fil des générations, c’est surtout une épopée d’entrepreneurs différents, s’inscrivant dans des périodes particulières, marquées par le contexte économique de l’époque. C’est ce que nous vous proposons de découvrir au cours de cette « série » consacrée à chacun des membres de la saga.

Dans ce septième épisode nous retrouvons Xavier Omerin  : Le Multiplicateur !

Xavier (1963- ) : Le Multiplicateur

Dans l’épisode précédent consacré à Michel Omerin, nous avons vu en 1985 l’arrivée de son fils Xavier, tout juste âgé de 22 ans. Le jeune homme, diplômé d’une école de commerce parisienne et après une année de perfectionnement de l’anglais sur le terrain, avait tout à apprendre. Débarquer dans une grosse PME de cent personnes avec l’étiquette de futur « jeune patron » n’est pas une chose aisée, d’autant que Xavier – il ne s’en cache pas – n’a pas d’appétence pour la technique et les machines comme pouvait l’avoir son père et ses aïeux.

Mais à l’inverse, il a un sens aigu du commerce, de la relation client. Xavier adore le contact, il comprend très vite les besoins de ses clients, les produits qui leur conviendront et le prix auquel ils sont prêts à payer. C’est sa force. Ce sera sa réussite. Les années durant lesquelles Michel et Xavier cohabiteront seront judicieusement basées sur cette répartition efficace : le père dans les ateliers, le fils dans les bureaux… et sur la route.

L’un des premiers jobs de Xavier sera de constituer un vrai service commercial, s’appuyant sur une équipe interne, tant pour la France que l’export, ainsi que sur un réseau d’agents commerciaux et/ou importateurs pour promouvoir et distribuer les produits Omerin de par le monde.

Une saga de tresseurs auvergnats : Épisode 7 - Xavier Omerin

Xavier à 26 ans lors d’une visite officielle du siège, avec son père Michel

Structurer l’entreprise pour qu’elle croisse

En 1988, la mère de Xavier tombe gravement malade ce qui oblige son père à lâcher la bride et laisser à son fils de 25 ans, de plus en plus de responsabilités dans tous les domaines. En peu de temps Xavier doit passer de commercial à chef d’entreprise. Mais, malgré les difficultés et la charge de stress, il a cela dans le sang… tant et si bien qu’il devient Directeur Général en 1989 (Tresses et Câbles d’Auvergne devient OMERIN SA ) et lorsque Michel se retire, Xavier lui succède en qualité de PDG en 1995.

Cette même année, l’entreprise obtiendra la certification qualité ISO 9002, ce qui aura nécessité de très importantes structurations dans tous les domaines tant industriels, que commerciaux ou administratifs. Xavier aura dû s’imprégner, comprendre, organiser l’ensemble de l’entreprise pour viser plus loin. Il aura également su s’entourer d’un comité de direction fiable, compétent et totalement imprégné des valeurs du groupe.


La croissance rapide en est le résultat. Tout d’abord en interne avec l’augmentation de la gamme de produits mais surtout avec le rachat d’entreprises concurrentes ou complémentaires qui viendront renforcer ses parts de marché ou l’ouvrir vers des domaines jusqu’alors inexploités.

Une saga de tresseurs auvergnats : Épisode 7 - Xavier Omerin

Xavier, à la tête du groupe Omerin depuis 1995 (© Jean-Baptiste Millot)

De PME à groupe leader

De 1997 à aujourd’hui (et sans doute encore demain), Xavier n’a eu de cesse d’agrandir son entreprise. Et là où il ne pouvait le faire en croissance interne, en s’appuyant sur des rachats d’entreprises déjà installées : Profiplast, Silisol (le concurrent historique),MEIA , TS Câbles,  Flexelec ,Texpol en Espagne , Adka, QS Technologies aux Etats-Unis, Plastelec et ses 4 filiales…


Comme toute aventure industrielle, il y a eu des hauts et des bas, des rachats simples, en parfaite collaboration avec le dirigeant et les équipes en place… et d’autres où Xavier a dû batailler pour faire accepter son organisation et ses exigences pour la pérennité et la performance.


Avec ces nouvelles filiales ou divisions, d’autres usines sont sorties de terre, principalement en Auvergne-Rhône-Alpes, mais aussi à l’étranger, comme par exemple en Tunisie. Cela a aussi permis de mettre en place des entités de « Business development » afin d’ancrer la présence du Groupe dans le monde : Angleterre, Allemagne, USA, Brésil, Pologne, Chine et Inde.

(Ici l’implantation du groupe)

Une saga de tresseurs auvergnats : Épisode 7 - Xavier Omerin

Omerin, leader mondial des câbles de l’extrême

Une saga de tresseurs auvergnats : Épisode 7 - Xavier Omerin

Tressage métallique (© Joël Damase)

Une saga de tresseurs auvergnats : Épisode 7 - Xavier Omerin

A l’intérieur d’un des 16 sites industriels du groupe Omerin (© Leonard Cohade)

De nouveaux domaines

Forts de 3 domaines performants que sont les câbles de l’extrême, les éléments chauffants souples, les gaines extrudées, tubes et flexibles qui sont peu ou prou dans l’ADN d’Omerin, Xavier a rajouté à sa palette un autre secteur inédit : les dispositifs médicaux et pharmaceutiques.

Avec le rachat d’Union Plastic, basée en Haute-Loire, de Prince Medical, dont le siège est dans l’Oise, et d’APE Medical en Seine et Marne, Omerin a désormais une expertise reconnue dans l’injection plastique à haute cadence pour produire des solutions  qui trouveront leur place dans les hôpitaux, les pharmacies, chez les médecins ou les vétérinaires… Un domaine à mille lieux de la serpentine des ancêtres Omerin ! Comme quoi, quand on a de l’intuition et le sens des affaires …

Une saga de tresseurs auvergnats : Épisode 7 - Xavier Omerin

Le siège social ambertois du Groupe Omerin

D’autres cordes à son arc

La réussite entrepreneuriale pourrait monter à la tête de nombre de chefs d’entreprise. Ce n’est pas le cas de Xavier. Au contraire. Il aurait tout d’abord pu décider de quitter la petite vallée de ses ancêtres pour aller voir plus beau ailleurs. Il n’en est rien : Xavier croit aux valeurs de l’ancrage géographique et culturel.

Le chef d’entreprise a des passions simples, tel le rugby ou la musique. Xavier saura mettre l’énergie de son groupe – avec capital enthousiasme en retour – au profit de l’ASM Clermont-Auvergne dont Omerin est partenaire majeur depuis de nombreuses années et partage des valeurs communes de cohésion et de dépassement de soi. Au travers de la Fondation d’entreprise Omerin, il saura soutenir de très nombreuses associations dans ses bassins d’emplois, dont les plus connues sont le Festival de La Chaise-Dieu, Jazz en Tête, la Cyclo des Copains, le Festival d’Ambert, etc.

A titre personnel, Xavier a récemment pris la présidence de l’Orchestre National Auvergne-Rhône-Alpes, une formation orchestrale mondialement réputée.

Enfin, et avec la fondation d’entreprise OMERIN , créée à cet effet en 2015, Xavier a su mener magistralement à bien la restauration et la transformation du Moulin de Nouara qui est désormais le joyau culturel et touristique Ambertois. Une formidable et incroyable façon de boucler la boucle en rendant hommage à son ancêtre Jacques, meunier à Nouara, et sans lequel l’aventure industrielle Omerin aurait un tout autre visage !

Une saga de tresseurs auvergnats : Épisode 7 - Xavier Omerin

Engagement et cohésion avec l’équipe de rugby de l’ASM

Une saga de tresseurs auvergnats : Épisode 7 - Xavier Omerin

Le Moulin de Nouara, une magnifique réhabilitation de la Fondation Omerin

Contexte

Jusque dans les années 80, la stratégie d’Omerin était plutôt celle de l’intégration verticale. L’usine grandissait au fur et à mesure que ses produits et savoir-faire devenaient plus nombreux. L’entreprise est alors multi-spécialiste.

 

En 1995, Xavier se rend compte que le marché bouge. D’une part les clients se rachetaient entre eux. Ils en étaient de même pour leurs sous-traitants ou les réseaux de distribution. Il y avait donc moins d’acteurs et les grands groupes réduisaient leurs panels de fournisseurs, pour ne retenir que ceux capables de proposer des gammes plus complètes, des produits innovants et compétitifs.


Omerin devait avoir cette ambition d’être de ceux qui gagnent par l’accélération de sa stratégie de croissance interne et externe simultanément dans une économie ouverte et mondialisée. C’est, entre autres, cette politique d’achat d’entreprises complémentaires qui a permis au groupe OMERIN d’élargir ses gammes, d’acquérir une vraie notoriété de câblier auprès des grands donneurs d’ordre, puis de leader dans chacun de ses domaines d’activités stratégiques. 

 

40 ans après son entrée dans l’entreprise familiale, Xavier a propulsé le groupe éponyme OMERIN au rang d’ETI avec ses 35 filiales dont 16 sites industriels et ses 1800 collaborateurs. Sa compétence est reconnue dans plus de 120 pays.  

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    LE PRIX JUSTE

    Chez Le Tresseur, l’essentiel, de la tresse au packaging, est confectionné en France et même spécifiquement dans le Puy-de-Dôme, au cœur de l’Auvergne. 

    Dans le secteur du textile et encore plus du lacet, cela est malheureusement devenu rare. Il est tellement plus simple de faire fabriquer à l’autre bout du monde où les salaires sont très faibles et les niveaux d’exigence, de qualité et de respect des normes et de l’environnement sont médiocres.

    Ce n’est pas le choix du Tresseur. Au contraire, pour vous procurer des produits qui durent, nous travaillons avec une large majorité de sociétés locales, réputées et dont certaines sont labellisées “Entreprise du Patrimoine Vivant”, transmettant leur savoir-faire depuis des générations.

    C’est une volonté. Nous espérons que c’est aussi la vôtre. Cela a un prix… un prix juste.

     

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    FABRIQUÉ EN FRANCE

    Pourquoi aller chercher ailleurs ce que l’on sait (mieux) faire ici ? A force de vouloir faire de la marge à outrance, la France a délocalisé et risqué de perdre à jamais son savoir-faire industriel.

    Heureusement, il existe encore des foyers de résistance, en particulier dans les entreprises fiers de leurs racines et de leur pays.

    C’est le cas du Tresseur. A la suite de 6 générations d’artisans et d’industriels de l’univers de la tresse, nous relevons le défi de produire localement, comme l’on fait les générations précédentes.

    L’essentiel de notre production est réalisé dans le département du Puy-de-Dôme, au centre de la France (donc près de chez vous). Plusieurs ateliers de fabrication, pour la plupart auvergnats, entrent en jeu pour réaliser les lacets Le Tresseur qui équiperont bientôt vos sneakers préférées.

    Découvrez ICI la carte d’implantation de nos fournisseurs.

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    CIRCUIT COURT

    Ne nous voilons pas la face : savez-vous d’où vient la très grande majorité de la production mondiale de lacets ? D’Asie bien sûr et de Chine en particulier. Y compris les lacets qui équipent les plus grandes marques de sneakers…

    Au niveau de qualité, il y a à prendre et aussi… à jeter. Il y a surtout de grosses économies à réaliser pour les industriels de la chaussure. C’est tellement économique, que cela reste rentable en y ajoutant des milliers de kilomètres de transport et des tonnes de CO2. Mais est-ce ce que nous voulons pour l’avenir de nos enfants ? Et de notre planète ?

    Chez Le Tresseur, nous avons fait le choix, dans la mesure du possible, du local et de “l’entreprise d’à côté”. On se connait, on travaille en bonne intelligence, en partenariat et surtout plus vite. On est livré en quelques jours, pour vous servir rapidement, efficacement et écologiquement. Que demande le peuple ?!

     

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    L'EMPLOI LOCAL

    Pour produire une paire de lacets Le Tresseur, de la bobine de fil jusqu’au packaging, il aura fallu faire intervenir des dizaines et des dizaines de “petites mains”. Petites… mais au combien expérimentées et professionnelles.

    Ce sont donc de nombreux emplois qui sont préservés en région (bien sûr, avec l’aide de tous les autres clients de nos fournisseurs, qui comme nous ont fait le choix du local).

    Ces emplois font vivre les villes et les villages qui les entourent… qui nous entourent. Ensemble, et grâce à votre soutien, nous participons à l’économie française.

     

    Carte implantations fournisseurs
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    L'EMPLOI LOCAL

    Pour produire une paire de lacets Le Tresseur, de la bobine de fil jusqu’au packaging, il aura fallu faire intervenir des dizaines et des dizaines de “petites mains”. Petites… mais au combien expérimentées et professionnelles.

    Ce sont donc de nombreux emplois qui sont préservés en région (bien sûr, avec l’aide de tous les autres clients de nos fournisseurs, qui comme nous ont fait le choix du local).

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    Pourquoi aller chercher ailleurs ce que l’on sait (mieux) faire ici ? A force de vouloir faire de la marge à outrance, la France a délocalisé et risqué de perdre à jamais son savoir-faire industriel.

    Heureusement, il existe encore des foyers de résistance, en particulier dans les entreprises fiers de leurs racines et de leur pays.

    C’est le cas du Tresseur. A la suite de 6 générations d’artisans et d’industriels de l’univers de la tresse, nous relevons le défi de produire localement, comme l’on fait les générations précédentes.

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    C’est une volonté. Nous espérons que c’est aussi la vôtre. Cela a un prix… un prix juste.

     

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